Le programme Jeunes Talents Internationaux récompense les 15 jeunes femmes scientifiques les plus prometteuses au monde parmi toutes les doctorantes et post-doctorantes des Prix Jeunes Talents.
Mettre en lumière les talents scientifiques féminins les plus prometteurs
Chaque année, le programme Jeunes Talents Internationaux récompense 15 jeunes chercheuses exceptionnelles, distinguées parmi l’ensemble des doctorantes et post-doctorantes des Prix Jeunes Talents à travers le monde, avec une dotation supplémentaire de 15 000 €.
À travers le caractère remarquable de leurs travaux dans des disciplines variées et stratégiques, ces jeunes femmes représentent l’avenir des sciences. Nous sommes convaincus que valoriser leur excellence et leur offrir une visibilité internationale contribuera à leur reconnaissance au sein de la communauté scientifique et au déploiement de leur plein potentiel.
Institut de physique appliquée de l'Académie des sciences de Russie.
Récompensée pour ses recherches en photonique, un domaine qui a un potentiel important pour révolutionner certaines technologies modernes, des communications de données optiques à la bio détection. Elle explore les innovations à la croisée de la physique fondamentale, de la science des matériaux et des sciences appliquées, et rêve de générer des applications concrètes à travers des dispositifs photoniques avancés et l'informatique quantique basée sur la conception des phases topologiques de la lumière.
Dr. Alison McAfee
Université de Colombie britannique et Université d'État de Caroline du Nord, Canada.
Récompensée pour ses recherches pionnières sur la reproduction et la fertilité des abeilles domestiques. Ses travaux portent sur les risques environnementaux qui menacent les abeilles, notamment les températures extrêmes et les pesticides chimiques. Elle étudie en particulier la meilleure façon de protéger les reines, afin qu'elles puissent continuer à pondre et à maintenir des colonies solides.
Dr. Beatriz Villarroel
Université de Stockholm, Suède.
Récompensée pour ses explorations de phénomènes astrophysiques, qui permettent de jeter une nouvelle lumière sur les mystères de l'univers. Elle dirige le projet VASCO (Vanishing and Appearing Sources during a Century of Observations), soit « des sources qui apparaissent et disparaissent au cours d’un siècle d’observations » qui compare les catalogues historiques du ciel avec les images actuelles, à la recherche d'objets disparus et d'autres événements extraordinaires. Parmi les événements astronomiques que ce projet espère identifier, figurent par exemple les « quasars » qui s'atténuent progressivement, ou une étoile massive qui s'effondre directement dans un trou noir sans émettre de supernova brillante. Ces étoiles pourraient même être le signe de la technologie avancée d'une super-civilisation extraterrestre.
Dr. Daphné Lemasquerier
Université du Texas à Austin.
Récompensée pour les recherches menées au cours de son doctorat à l'université d'Aix-Marseille en dynamique des fluides géophysiques, à l'intersection des sciences planétaires et de la mécanique des fluides. En s'appuyant sur des expériences de mécanique des fluides en rotation pour compléter les observations spatiales, elle a contribué à mieux comprendre des phénomènes clés observés sur les planètes géantes gazeuses, et en particulier les bandes et les grands vortex de Jupiter.
Dr. Irene del Real
Université Australe, Chili.
Récompensée pour ses recherches en géologie économique, et en particulier sur la formation du cuivre dans la croûte terrestre, un métal essentiel pour la transition vers les énergies renouvelables et l'électromobilité. Ses travaux revêtent une importance particulière pour le Chili, qui fournit plus de 30 % du cuivre mondial, et qui explorent de plus vastes questions, comme l'évolution tectonique du pays et les voies d'une exploitation minière plus durable.
Dr. Karolina Mikulska-Ruminska
Université Nicolaus Copernicus, Pologne.
Récompensée pour ses recherches sur la ferroptose, une forme de mort cellulaire programmée liée au fer et qui survient dans un large éventail de pathologies, comme l'atrophie cérébello-corticale, la septicémie, les maladies bactériennes et virales, ainsi que la dégradation des tissus dans les traumatismes cérébraux, les maladies rénales et l'asthme.
Dr. Lina Dahabiyeh
Université de Jordanie, Jordanie.
Récompensée pour ses travaux dans le développement et l'application de techniques bio analytiques de pointe pour mieux comprendre des maladies telles que la maladie de Parkinson et la prééclampsie. Des recherches particulièrement importantes étant donné le manque de connaissances sur la maladie de Parkinson, la deuxième maladie neurodégénérative progressive la plus répandue dans le monde, pour laquelle il n'existe toujours pas de traitement curatif ou préventif. Plus spécifiquement, la Dr Lina Dahabiyeh s'appuie sur des approches et des stratégies visant à découvrir des biomarqueurs potentiels afin d’établir un diagnostic plus efficace, ainsi que le développement et le suivi de médicaments.
Dr. Maria Florencia Cayrol
Institut de recherche biomédicale UCA-CONICET, Argentine.
Récompensée pour ses recherches de pointe sur le cancer. Elle explore en particulier le rôle des hormones thyroïdiennes dans divers types de cancer, tels que différents sous-types de lymphomes à cellules T qui peuvent être particulièrement agressifs, et pour lesquels aucun traitement spécifique n’est disponible. Elle étend également ses études à d'autres tumeurs solides, notamment le mélanome, le type de cancer de la peau le plus grave, offrant de nouvelles possibilités pour mettre au point des traitements plus innovants et mieux ciblés pour les patients atteints de cancer.
Dr. Natalia Bruno
Institut national d'optique du Conseil national de la recherche, Italie.
Récompensée pour ses recherches en optique quantique. Ses études sur l'interaction entre les particules de lumière (photons intriqués) et la matière contribuent à ouvrir la voie à de nouvelles technologies pour la prochaine génération d'ordinateurs quantiques, de réseaux et de capteurs améliorés avec des niveaux de performance supérieurs. Elle pourrait ainsi contribuer à des progrès dans des domaines où de grandes puissances de calcul sont indispensables (comme la recherche sur la santé et le climat) et permettre l'échange sécurisé d'informations sensibles.
Dr. Ndeye Maty Ndiaye
Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal.
Récompensée pour sa contribution au développement des énergies renouvelables au Sénégal et pour avoir aidé à combler le déficit de production d'électricité du pays. Ses recherches portent sur les systèmes de stockage de l'énergie, tels que les supercondensateurs, et pourraient profiter particulièrement aux communautés rurales hors réseau, permettant d’y alimenter des appareils tels que les téléphones portables et les éoliennes, et permettre à davantage de jeunes femmes et hommes de poursuivre leurs études.
Dr. Pantana Tor-ngern
Université Chulalongkorn, Thaïlande.
Récompensée pour ses recherches sur les impacts de la variabilité et du changement climatique sur les cycles de l'eau et du carbone dans les forêts d'Asie du Sud-Est. Ses travaux portent sur la transpiration et la photosynthèse de la canopée, des facteurs essentiels dans la capacité des forêts à réguler le climat, et s'avéreront inestimables dans une région où les changements rapides d'utilisation des terres ont créé une situation difficile et déclenché plusieurs réponses au changement climatique.
Dr. So Young Choi
Institut coréen des sciences et technologies avancées, Corée du Sud.
Récompensée pour le développement de micro-organismes permettant de produire des plastiques biodégradables à partir de biomasse non comestible telle que la paille de blé, le foin et la bagasse (un sous-produit de l'industrie sucrière) - des alternatives importantes aux plastiques à base de pétrole. Sa recherche est fondée sur la manipulation des métabolismes cellulaires pour produire efficacement des produits chimiques d'intérêt et intègre de multiples outils et stratégies. Elle réalise des manipulations génétiques de micro-organismes, notamment Escherichia coli, afin de maximiser la production de polyhydroxyalkanoate (PHA), et explore les moyens d'étendre son utilisation tout en produisant de nouveaux types.
Dr. Van Thi Thanh Ho
Université des ressources naturelles et de l'environnement de Hô Chi Minh-Ville, Vietnam.
Récompensée pour ses recherches sur la technologie des piles à hydrogène, un domaine important pour l'avenir des énergies propres. Plus précisément, elle optimise le fonctionnement des piles à combustibles afin d'en améliorer les performances et de permettre la production d'une énergie durable à base d'hydrogène, évitant ainsi de brûler des combustibles fossiles pour réduire les émissions de carbone.
Dr. Waad Saftly
Université Al-Baath, Syrie.
Récompensée pour ses recherches sur la formation et l'évolution des galaxies à travers l'histoire de l'univers. Elle utilise des simulations numériques cosmologiques à grande échelle, à la pointe de la technologie, pour reproduire les propriétés observées des galaxies, et comparer les galaxies simulées aux observations réelles. À terme, elle vise non seulement à mieux comprendre les processus physiques qui régissent l'évolution des galaxies, mais aussi à créer de nouveaux repères pour améliorer la prochaine génération de simulations cosmologiques.
Ieva Plikusienė
Université de Vilnius, Lituanie.
Récompensée pour son travail novateur sur l’utilisation de nouveaux immunocapteurs permettant d’étudier l'interaction des protéines structurelles du virus SRAS-CoV-2 avec des anticorps spécifiques. Ses découvertes sont essentielles pour comprendre comment les protéines de pointe et de la protéine de nucléocapside forment des complexes immunitaires avec les anticorps spécifiques qui se développent après la vaccination ou le rétablissement de la Covid-19, et pour explorer comment le virus peut être neutralisé.