UNE RÉFLEXION SEXISTE, MÊME POUR RIRE C'EST UNE VIOLENCE

 

#MESURERPOURAGIR

 

Normal que tu sois chimiste, t'es une bombe.

LUTTE CONTRE LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES DANS LE MILIEU DE LA RECHERCHE 

Depuis plus de 25 ans, la Fondation L’Oréal œuvre pour accélérer les carrières des femmes scientifiques et lutter contre les obstacles qu’elles rencontrent, pour qu’elles puissent contribuer pleinement à la résolution des grands défis de notre temps et inspirer les générations futures.

Aujourd’hui, les violences sexistes et sexuelles au travail empêchent les femmes d’exprimer leur potentiel. Le dernier rapport du Haut Conseil à l’Égalité, publié en janvier 2024, conclut à une aggravation du sexisme en France, avec des conséquences directes sur l’orientation : 74 % des femmes affirment ainsi n’avoir jamais envisagé de carrière scientifique ou technique.

Chaque Mesure Compte

ENSEMBLE, IL EST TEMPS DE NOUS MOBILISER POUR TROUVER UNE SOLUTION.

  • LE VIOLENTOMÈTRE POUR LE MONDE DE LA RECHERCHE

    En 2023, la Fondation L’Oréal et IPSOS ont publié une enquête internationale sans précédent auprès du milieu de la recherche dans 117 pays. Cette enquête a révélé que 1 femme scientifique sur 2 a été victime de harcèlement sexuel sur son lieu de travail.

    En partant de ce constat, la Fondation L’Oréal et l’équipe Genre - Rapports intersectionnels, Relation éducative (G-RIRE) de l'Université́ de Genève ont proposé une adaptation du violentomètre pour le monde de la recherche afin de sensibiliser les personnes étudiant ou/et travaillant dans ces domaines et leur permettre d’évaluer leur environnement de travail.

    TELECHARGER LES VIOLENTOMETRE EN HD
    Violentomètre

Vert, Orange ou Rouge

DES REPÈRES POUR IDENTIFIER LES SITUATIONS INCONFORTABLES OU DANGEREUSES DANS LE CADRE DU TRAVAIL ET TROUVER DES PERSONNES POUR EN PARLER.

  • Normal que tu sois astrophysicienne, t'es chaude comme le soleil.

    Le violentomètre est un outil permettant de sensibiliser le public aux violences de genre. Il a été développé́ en 2009 par la Dre Martha Alicia Tronco Rosas, fondatrice de l’unité́ de gestion des questions de genre de l’Institut polytechnique national du Mexique, dans le but d’aider la communauté́ de l’institution à identifier ces violences et réagir.

    Afin d’élaborer le violentomètre pour le monde de la recherche, l’équipe de G-RIRE a analysé́ les réponses à deux questions posées lors de l’enquête Fondation L’Oréal - IPSOS. Les situations de violence mises en évidence par cette analyse ont été classées par degré de gravité. Chaque élément est en outre explicité à l’aide des verbatims des réponses des participants à l’étude. Aussi, il a été décidé́ d’inclure dans l’outil une partie initiale avec des éléments décrivant un cadre de travail bienveillant, pour donner une base de référence au public.

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#StillSearching

L’ÉTUDE INTERNATIONALE SANS PRÉCÉDENT MENÉE PAR IPSOS POUR LA FONDATION L’ORÉAL ET CONDUITE AUPRÈS DE 5 200 SCIENTIFIQUES DE 117 PAYS EN 2023

  • 1 FEMME SCIENTIFIQUE SUR 2 RÉVÈLE AVOIR ÉTÉ VICTIME DE HARCÈLEMENT SEXUEL SUR SON LIEU DE TRAVAIL

    Déjà concernée par les résultats d’une première enquête menée en 2019 auprès du réseau des alumnae (anciennes lauréates et Jeunes Talents) du programme Pour les Femmes et la Science, la Fondation L’Oréal a souhaité mener une étude de plus grande envergure pour mieux cerner les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes en sciences au quotidien.

    Les résultats de cette étude internationale confirment les inégalités qui persistent et l’urgence d’une mobilisation de grande ampleur. D’après l’étude menée par IPSOS pour la Fondation L’Oréal, 49 % des femmes révèlent avoir subi du harcèlement sexuel au travail dans le milieu scientifique, soit 1 femme scientifique sur 2.

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SEPT SCIENTIFIQUES SUR DIX dénoncent le silence

2 victimes sur 3 déplorent un impact négatif sur leur carrière

 

Les conséquences du harcèlement sexuel au travail sont nombreuses ; parmi les personnes victimes, 50 % se déclarent mal à l’aise au travail, 30 % vulnérables et 21 % déclarent même avoir perdu confiance en elles.

Au-delà de l’impact physique et moral, le harcèlement sexuel peut constituer un véritable frein dans les carrières scientifiques. 2/3 des répondantes confrontées à un ou plusieurs cas de harcèlement sexuel (65 %) déplorent ainsi au moins un impact négatif sur leur carrière, parfois irrémédiable.

En raison de la situation de harcèlement sexuel à laquelle elles ont été confrontées, 1 victime sur 2 a mis en place des stratégies d’évitement envers certains membres du personnel (52 %), 1 sur 4 ne s'est plus sentie en sécurité sur son lieu de travail (25 %), 20 % ont perdu confiance en leur institution, 15 % se sont - malgré elles - désengagées dans leur carrière, et 12 % ont manqué des opportunités professionnelles.

7 scientifiques sur 10 dénoncent le silence

Cette persistance du sexisme au quotidien - pourtant préoccupante car elle peut conduire à des manifestations les plus violentes, peut s’expliquer par le règne d’une omerta dans ce milieu. La peur des représailles est évoquée par près de 40% des témoins de sexisme. Seules 19 % des personnes confrontées à une situation de harcèlement sexuel en ont parlé à leur institution. En parallèle, si près d’1 chercheur sur 2 - tous sexes confondus - dit avoir été témoin d’au moins une situation de harcèlement sexuel durant sa carrière, à peine la moitié d’entre eux a dénoncé les faits dont ils ou elles ont été témoins. Parmi ceux qui ne se sont pas exprimés, seulement 1 scientifique sur 10 s’est tourné vers les cellules en charge au sein de son institution.

DEUX VICTIMES SUR TROIS déplorent un impact négatif sur leur carrière
Deux Scientifiques sur trois regrettent l'insuffisance et l'inefficacité des actions pour prévenir ou lutter contre l'harcèlement sexuel au travail

2 scientifiques sur 3 regrettent l'insuffisance ou l'inefficacité des actions

La Fondation et tous ses soutiens invitent l’ensemble des institutions scientifiques à prendre leurs responsabilités et à œuvrer pour faire évoluer les comportements et les mentalités à la hauteur des enjeux et cela autour de 3 grands axes : 

1. Une politique zéro tolérance ;
2. Une sensibilisation massive et obligatoire ;
3. Un engagement budgétaire.

Ainsi, pour la rentrée 2023, les institutions sont appelées à répondre à cette invitation à travers une prise de parole publique, au nom de l’institution, et notamment la mise en place des mesures suivantes : 

- Un dispositif de signalement interne efficace ;
- Un baromètre annuel dédié ;
- Un plan de formation déployé à tous les niveaux et renouvelé ;
- La mise en place d’une certification obligatoire de climat inclusif pour pouvoir encadrer des thèses ;
- Un engagement budgétaire dédié au sujet et rendu public comprenant une garantie de temps dédié pour les référentes et référents.

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Merci à nos partenaires

Le Violentomètre, un outil développé par l’Equipe Genre - Rapports intersectionnels, Relation éducative (G-RIRE), de l’Université de Genève, avec le soutien de la Fondation L’Oréal.

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